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La ventilation à récupération de chaleur en vaut-elle la peine ?

Si vous en avez assez de l'air vicié, des factures d'énergie élevées ou des problèmes de condensation, vous avez probablement déjà envisagé la ventilation à récupération de chaleur (VRC). Mais cet investissement en vaut-il vraiment la peine ? Analysons les avantages, les coûts et comparons-les à des systèmes similaires comme les récupérateurs pour vous aider à faire votre choix.

Efficacité énergétique : l'avantage principal
Les systèmes de ventilation à récupération de chaleur excellent à conserver la chaleur de l'air vicié sortant et à la transférer vers l'air frais entrant. Ce procédé réduit les coûts de chauffage de 20 à 40 % dans les climats froids, faisant des VRC une évidence pour les propriétaires soucieux de leur consommation d'énergie. Un récupérateur, bien que fonctionnellement similaire, peut différer légèrement en termes d'efficacité, récupérant souvent 60 à 95 % de la chaleur (similaire aux VRC), selon le modèle. Les deux systèmes privilégient la réduction du gaspillage énergétique, mais les VRC sont généralement moins performants dans les environnements à humidité contrôlée.

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Amélioration de la santé et du confort
Une mauvaise ventilation emprisonne les allergènes, les spores de moisissures et les odeurs. Un VRC ou un récupérateur assure un apport constant d'air frais, améliorant ainsi la santé respiratoire et éliminant les odeurs de moisi. Pour les foyers asthmatiques ou allergiques, ces systèmes sont une véritable révolution. Contrairement aux ventilateurs traditionnels qui se contentent de recycler l'air, les VRC et les récupérateurs le filtrent et le rafraîchissent activement, un atout essentiel pour les maisons modernes et hermétiques.

Coût vs. économies à long terme
Le coût initial d'un système VRC varie de 1 500 à 5 000 $ (plus l'installation), tandis qu'un récupérateur peut coûter entre 1 200 et 4 500 $. Malgré son coût élevé, le retour sur investissement est convaincant : la plupart des propriétaires amortissent leurs coûts en 5 à 10 ans grâce aux économies d'énergie. Ajoutez à cela les avantages potentiels pour la santé (moins d'arrêts maladie, moins d'entretien du système de chauffage, de ventilation et de climatisation), et la valeur augmente.

VRC ou récupérateur : lequel correspond à vos besoins ?

  • Les VRC sont idéaux pour les climats froids et humides en raison d’une gestion supérieure de l’humidité.
  • Les récupérateurs conviennent souvent aux régions plus douces ou aux maisons plus petites où la conception compacte est importante.
    Les deux systèmes réduisent les besoins de chauffage, mais les VRC sont privilégiés pour leur approche équilibrée de la récupération de chaleur et d’humidité.

Verdict final : oui, ça vaut le coup
Pour les maisons confrontées à une mauvaise qualité de l'air, à des factures d'énergie élevées ou à des problèmes d'humidité, la ventilation à récupération de chaleur (ou récupérateur) est une solution judicieuse. Si l'investissement initial est important, les économies à long terme, le confort et les bienfaits pour la santé en font un choix judicieux. Si vous privilégiez l'efficacité énergétique et le confort tout au long de l'année, un VRC ou un récupérateur n'est pas un luxe : c'est un investissement stratégique pour l'avenir de votre maison.


Date de publication : 18 juin 2025